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DORURE GALVANIQUE. 277
pieces. On les porte dans un bain acide chaud pour les
petites, froid pour les grandes ; on les suspend par de
grands crochets en cuivre, emmanchés de bois pour évi-
ter lé contact des mains ; puis on les laisse là un certain
temps, jusqu’à ce qu’elles deviennent légèrement rou-
geâtres ; alors on les sort et on les lave en les brossant.
Ge n'est pas tout encore, et la pratique, qui est encore
le meilleur guide, a montré que les objets ainsi préparés
ne sont pas parfaitement préts à étre dorés.
On achéve done leur préparation dans deux bains de
décapage, fortement acides, dont le second, qui s'ap-
pelle bain de blanchiment, attaque vivement le métal.
On opère très-vite et on lave à grande eau, puis on les
sèche à la sciure chaude et on les porte immédiate-
ment à la dorure. C’est ainsi que l’on prépare les objets
de bronze ou de laiton.
Lorsque les pièces sont en maillechort, en fer ou en
zine, on commence par les décrasser dans un bain de
soude; puis on les soumet au ponçage, ce qui se fait en
les frottant, sous un filet d’eau, avec de la ponce réduite
en poudre el une brosse très-roide en soie de sanglier,
montée sur un tour rapide. Si les pièces sont trop dé-
licates ou trop volumineuses pour être ainsi portées
sous le tour, on les frotte à la main avec des brosses
appropriées. Enfin les objets sont séchés à la sciure de
bois et portés à la dorure.
Pour l'argent, les opérations sont les mêmes que
pour le fer et le zinc; seulement avec le poncage la
pièce est blanchie ; on la recuit au rouge et on la
trempe vivement dans un bain légèrement acide. La
surface sort de là avec un mat très-blane; la dorure
qu’on applique ensuite est très-belle.