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DORURE GALVANIQUE.
On forme ainsi 50 litres de la dissolution d’or et de
eyanure ; on fait bouillir ce liquide pendant quelques
heures et on les verse dans la cuve où doit se faire la
dorure. Cette cuve est elle-même chauffée, pendant l’o-
pération, vers 70°. On pourrait bien opérer à froid,
mais la qualité du dépôt est moindre et les couleurs
sont moins riches.
Avant de plonger les pièces dans ce bain, on les rince
une dernière fois à l'alcool, puis dans un bain acide,
et on lave à grande eau pour enlever les poussières qui
auraient pu tomber depuis le décapage ; ce n’est qu'a-
près cette dernière préparation, faite au bord de la cuve
même, que l’on plonge les pièces dans le bain. On les y
laisse un certain temps, qui varie suivant l’épaisseur qu’on
veut obtenir. Mais la couche d’or apparaît au bout de
quelques minutes, et elle augmente au fur et à mesure.
Du reste, pour se rendre compte de la quantité d'or
déposée, quantité dont le prix de l’objet dépend, on
pèse le corps lorsqu'il arrive dans l'atelier de dorure,
puis lorsqu'il en sort.
Tous les métaux se dorent également bien dans le
bain, formé comme il a été dit. Pour certaines substan-
ces cependant, l'acier, l'aluminium, le dépôt d'or ne
serait pas adhérent. On recouvre ces corps, par la gal-
vanoplastie méme, d'une légère couche de cuivre, sur
laquelle on dépose l'or. Le cuivre adhère au métal, et
l’or au cuivre : de sorte que l’objet est solidement doré
APPAREILS EMPLOYÉS.
Les appareils que l’on emploie pour opérer ces dé-
pôts sont très-simples. Le courant d’une pile Bunsen