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DORURE GALVANIQUE. 285
monté mucilagineuse tombe constamment sur le gratte-brosse |
ictuel- et s’écoule dans un baquet inférieur, Un ouvrier peut |
appa- faire ainsi un travail égal à celui de dix hommes brossant I
tricite } ala main. |
Apres cette premiere operation, les pieces sont mises
en couleur. La couleur est ravivee sur certains points
spéciaux ; la réunion de ces points avec ceux qui sont
simplement gratte-brossés forme les diverses teintes et
it une les nuances dont on tire de si heureux effets. On a une
Aussi sorte de bouillie, appelée trés-improprement or moulu,
tinées et qui ne contient que de l'alun, du nitre, de l'ocre
ant si rouge, des sulfates de zinc et de fer et du sel ordinaire.
Ce mélange épais se dispose avec un pinceau sur la sur-
ssage. face dorée. Puis on porte les pièces sur un feu de char- |
n lai- bon de bois très-clair et sans fumée. La bouillie fond, se |
ar un dessèche, prend un aspect brunâtre, et l’opération est
mité, + terminée. On plonge vivement l'objet dans une eau se-
nois | conde, contenant de l'acide muriatique ; la bouillie est
rosse enlevée ; l’objet est mis à nu; mais le dépôt a éprouvé |
1 des- en ces points une transformation physique qui en à mo- |]
jours difié la couleur. On lave à grande eau, et on sèche à la
x en- sciure de bois chaude.
lente Les objets gratte-brossés ont un poli dur et cru, méme
rosse sur les points mis en couleur ; ils n'ont pas encore ce
rcher velouté miroitant qui égalise, pour ainsi dire, le polis-
sage sur toute la surface et adoucit les couleurs. C'est
elief, le brunissage, troisième opération qui donne ce poli aux
néca- objets. Le brunissoir se compose ici, comme dans l’orfé- |
qui vrerie ordinaire, soit de pierres très-dures, agates ou
dun 7 hématites, enchàssées dans des manches en bois, soit
vrier encore de morceaux d'acier bien arrondis et bien polis.
d’eau L’ouvrier prend en main le brunissoir et le promène