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DORURE GALVANIQUE. 287
précaution jusqu'à interdire l'entrée de certains ateliers
spéciaux et de ne permettre qu'à regret la visite des
autres ateliers. Tous les employés de la méme fabrique
ne sont pas dans le secret du fabricant; les ouvriers
seuls qui méritent la plus grande confiance, et dont le
nombre est le plus restreint possible, possédent, non
pas l'ensemble, mais chacun une partie spéciale des sc-
crets. Défense leur est naturellement faite de travailler
devant des étrangers et de dévoiler les procédés. C'est
ainsi que, quoique l'ensemble des moyens d'argenture
soit bien connu et bien étudié, beaucoup de procédés
empiriques, de tours de main, avec lesquels on obtient
des effets particuliers, sont encore 1gnorés du public.
— C’est là le résultat nécessaire de la spéculation et de
la concurrence.
Outre les tours de main plus ou moins cachés et qui
ne consistent, il faut bien le dire, qu’en de minimes dé-
tails, tels que de faire bouillir un bain avant ou après
une certaine opération, plonger la pièce au fond ou près
de la surface, ete., il y a quelques observations com-
munes à tous et qui n’ont rien de secret.
On a remarqué que les parties de l'objet les plus rap-
prochées des plaques suspendues au pôle positif se
couvraient d'une couche plus épaisse. On a donc soin
de placer en ces endroits les points les plus exposés au
froltement et qui ont besoin d'une plus grande épais-
seur. — Bientôt l’argent tombe au fond du liquide, et
au-dessus 1l ne reste plus, pour ainsi dire, que de l'eau
pure; la dissolution d'argent s'est concentrée au fond
de la cuve ; les pièces seraient donc très-inégalement ar-
gentées; aussi agite-t-on souvent le bain. — L'argent
s'épuise et on le maintient saturé avec des plaques;