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DORURE GALVANIQUE. 291
On dépose ensuite autour des brins d’osier une couche
assez épaisse de cuivre que l'on argente ; la corbeille est
finie; l'osier se dessèche dans sa gaine métallique, et
l'on a des tiges d'argent trés-fines, trés-solides, tressées
en corbeilles.
En France, en Belgique, on dore méme le verre, la
porcelaine, et la couche est adhérente. On commence
par déposer sur la surface un léger voile d’argent, ce
qui se fait dans un bain ordinaire, contenant de l'huile
d’œillette. Cette huile rend, on ne sait pourquoi, le dé-
pót d'argent adhérent. Puis on recouvre ce premier dé-
pót d'une couche de cuivre, et enfin d'une couche d'or.
On commence méme par faire avec ce procédé des mi-
roirs, dans lesquels le tain mercuriel est remplacé par
une couche d’argent.
Rien ne limite les applications de la dorure et de
l'argenture électro-chimique. Les procédés mis en usage
sont plus ou moins faciles, plus ou moins connus et ex-
pliqués; mais qu'importe à l'industrie, si la science pru-
dente marche à tàtons dans une voie qu'elle explore?
L'industrie profite de toutes les découvertes, et ii ne
lui est même pas toujours indispensable de les com-
prendre.
PROCÉDÉS ANCIENS.
Avant la découverte de la galvanoplastie, on dorait
les objets par trois procédés qui étaient tout à la fois
pénibles, incertains et coûteux.
La dorure par immersion est encore employée pour
les bijoux plaqués et les petits objets. On trempe les
pièces dans un bain aurifère. La préparation de ce bain