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CUIVRAGE GALVANIQUE. 295
d'autant plus fréquentes qu'elles sont faciles et peu coü-
teuses.
APPAREIL.
L'appareil dont on se sert pour cuivrer les objets,
quels qu’il soient, est un appareil simple, où l’électri-
cité est produite dans le bain lui-même. Dans une cuve,
on met une dissolution de couperose bleue, ou sulfate
de cuivre, comme celle dont on se sert dans la pile de
Daniell ; c’est dans ce liquide qu’on plonge la pièce. On
peut remarquer que l'on a ainsi un commencement de
pile et que le bain peut précisément faire partie du gé-
nérateur de l’éleetricité. On a donc simplifié l'appareil
employé dans la dorure.
Dans le bain de cuivre on met un vase poreux en por
celaine dégourdie ; ce vase est lui-même rempli d’acide
sulfurique et d’une plaque de zinc amalgamé. C’est là
une véritable pile de Daniell, avec cette modification
que la cuve extérieure contenant le sulfate de cuivre est
très-grande et peut contenir à la fois plusieurs vases
poreux. L’électricité se produit dans ces vases par la
réaction chimique de l’acide sur le métal, et le pôle né-
gatif est le zine lui-même ; le pôle positif est dans le
bain de sulfate de cuivre comme dans la pile de Daniell.
Pour former le courant, il n’y a qu’à réunir les deux
pôles par un fil métallique.
Le moule, l’objet à cuivrer, est suspendu dans le bain
et devient le pôle positif, si l’on a soin de métalliser cet
objet, c’est-à-dire de le rendre apte à conduire l'électri-
cité. Aussitôt que le circuit est fermé, que le moule est
réuni au zinc, le courant passe et le cuivre commence à