Full text: L'electricite

  
  
  
  
  
  
  
296 L'ÉLECTRICITÉ, 
se déposer. Bientôt cependant, à mesure que le métal se 
dépose, le bain s'épuise de plus en plus; ici, comme 
pour la dorure, il est de toute nécessité. d'entretenir le 
liquide à l’état de saturation. On suspend alors un petit 
sac de toile rempli de cristaux de couperose bleue qui se 
dissoudront au fur et à mesure et rendront le bain 
toujours également concentré. 
On voit que cet appareil est très-simple ; il contient à 
la fois la pile et le bain ; il n’exige l’emploi d’aucune 
pile spéciale, et chacun peut l’organiser chez soi pour 
faire de la galvanoplastie. 
MOULES. 
Dans la dorure et l'argenture, il s'agissait de recou- 
vrir d'une couche de métal un objet déterminé, et c'était 
cet objet lui-même que l’on plongeait dans le bain. Ici 
on peut se proposer, ou bien de cuivrer un objet par- 
ticulier, ou bien de reproduire un modèle sans toucher 
à ce dernier, Dans le premier cas, on plonge encore 
dans le bain l’objet lui-même rendu métallique, s’il ne 
l’est déjà, par une couche de plombagine ; dans le second 
cas, 11 faut mouler le modèle et agir sur le moule. Ce 
qui arrive ordinairement pour le cuivrage se présente 
quelquefois dans la dorure, lorsqu’on cherche à repro- 
duire un modèle en or ou en argent ; les procédés ne 
sont pas changés. 
On fabrique les moules avec une substance plastique 
quelconque; tous les détails, méme les plus minimes, 
rapportés sur le modèle, seront ensuite recouverts de 
cuivre. La matière plastique varie : on se sert tantôt 
de cire, tantôt de plâtre. 
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
 
	        
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