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CUIVRAGE GALVANIQUE. 969
Aussi, le plus souvent, on néglige le plâtre, la cire
ou la stéarine, et on emploie la gutta-percha. C'est une
résine particulière, analogue au caoutchoue, et émi-
nemment propre aux usages galvanoplastiques. Si cette
industrie a fait tant de progrès, si elle est arrivée à une
si grande perfection, c'est grâce à l'emploi de la gutta-
percha. Elle est assez élastique pour reproduire fidèle-
ment les objets les plus fouillés ; elle est complétement
inaltérable dans les bains alealins ou acides, et elle peut
servir presque indéfiniment. De temps en temps cepen-
dant, la gutta-percha, qui, exposée à l'air, devient dure
et cassante, est fondue avec un peu de résine neuve, et
cette opération lui rend sa plasticité première. Il est
bon, de plus, de la conserver dans l’eau afin qu’elle
dure plus longtemps.
On place sur la plate-forme d'une presse à vis un
châssis où est couché l’objet à mouler; au-dessus, on
met une boule suffisante de gutta, ramollie dans l’eau
bouillante et bien pétrie avec les doigts. On dispose en-
suite une contre-pièce, présentant grossièrement les
anfractuosités du modèle, et l’on presse le tout. La
gutta s'affaisse sous l’action de la presse et s'imprime
exactement sur les contours du modèle. On laisse re-
froidir et on démoule. Pour que le démoulage soit fa-
cile et afin qu'il n'y ait pas adhérence entre le modèle
et la matière plastique, on enduit préalablement le corps
d’une eau savonneuse et la gutta de plombagine ; on
peut alors séparer parfaitement les objets.
Quand on pétrit entre ses mains la gutta-percha ra-
mollie, elle s'attache aux doigts comme un pétrin trop
sec ; elle se réduit en filaments pâteux et noirâtres,
qui s'allongent et se collent entre les doigts. En vain on