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L’ÉLECTRICITÉ.
unifôrme de la couche déposée. On v
prendre toutes les couleurs, d
qu'au violet, et l'on s'arréte
Cetle curieuse expérience
grande habileté et un tour
rapidement.
Aussitôt que l'objet est coloré,
on le lave à grande eau et on le sèche avec de la sciure
de bois chauffée. La col
oration apparait enfin, très-adhé-
rente et trés-stable. La surface peut étre touchée,
frottée doucement sans étre altérée, et elle se conserve
longtemps en cet état. M. Becquerel montre divers ob-
Jets ainsi colorés depuis plus de vingt
des teintes n’en est pas diminuée.
Mais si l’air n’a aucune action sur
n'en faut pas moins user de grandes précautions pour
là conservation de ces ob;ets. L'eau acidulée, les mains.
humides, les émanations sulfureuses effacent et ternis-
sent rapidement ces teintes en agissant chimiquement
sur la couche plombeuse. Lorsqu’on ne veut pas les.
mettre sous verre, on les recouvre d'une épaisse couche
de vernis incolore qui empêche l’action de l'air, Ce ver-
nis, déjà saturé d’oxygène, est formé par la dissolution,
dans l’huile de lin, de litharge et de sulfate de zinc,
Comme il contient déja du plomb, il ne peut avoir au-
cune action sur la couche colorante.
Il y a lieu de s'étonner que l'industrie n
qu'à présent, usé de ces moyens. Le principe est cer-
tainement applicable, quoiqu'il n’y ait encore là qu’un.
travail de laboratoire, une expérience scientifique; on
doit s’attendre à en voir sortir une nombreuse série d'ap-
plications usuelles. Ce qui n’est pas fait se fera un jour.
oit ainsi. l'objet
epuis le rouge jus-
à celle que l’on désire:
n'exige cependant qu'une
de main que l'usage donne
on le retire du bain ;
ans ; la vivacité
ces couleurs, il
‘ait pas, jus-
D
n
al