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CONCLUSION, 337
derons pas exactement la cause des phénoménes, la raison
de leurs modifications et les lois générales de l’électri-
cité, nous serons inquiets et impatients: nous oublie-
rons ce que nous avons déjà conquis, et nous ne croi-
rons être arrivés à rien.
Naguère encore l’ensemble de nos connaissances était
trop vague, trop hétérogène ; il fallait qu’un homme se
tint dans une étude spéciale, se parquât, pour. ainsi
dire, dans une science particuliére, délaissant toutes
les autres. De là sont venues des pensées étranges, et
des préjugés et des conceptions fausses. Aujourd’hui,
cependant, les sciences cherchent à se résumer en quel-
ques grandes lois, quelques faits importants, dont tous
les autres ne soient que des conséquences ; et tout homme
devra connaître ces lois et posséder ces faits essentiels,
quelle que soit, du reste, son étude favorite.
Voilà le but que l’humanité doit poursuivre. L’élan
extraordinaire imprimé aux sciences physiques depuis
trois quarts de siècle, et aux sciences biologiques depuis
une vingtaine d’années, permet d'espérer que ce pre-
mier but sera bientôt atteint. Nous avançons vers le
plateau supérieur, d’où nous découvrirons toute la con-
trée, et d’où nous verrons descendre les différents fleuves
qui, se confondant dans une même origine, parcourent
cependant des pays divers et se jettent dans des mers
étrangères.
Une cause commune, que déjà l’on entrevoit, produit
la plupart des phénomènes physiques. On a reconnu
que ces faits, rattachés autrefois à différentes causes,
doivent être réunis dans une même étude. Ce qui a été
fait pour la chaleur, la lumière, le son, le mouvement,
doit se faire également pour l’électricité.
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