LA RESPIRATION DES PLANTES. 163
qui leur permette de puiser le gaz qu'ils doivent
débarrasser de son carbone et de le relancer dans
l'atmosphére. Notre conseiller ordinaire nous mon-
trera comment il se fait que les plus humbles con-
viés au grand banquet de la vie terrestre soient I Ii
aussi bien servis que ceux qui trónent au bout |
aristocratique de la table où chacun mange jus- | I
qu’au jour où il est dévoré à son tour.
L’épiderme de la plante peut être considéré Ili |
comme un toit recouvert de tuiles assez serrées les Il |
unes contre les autres pour ne laisser entrer ni I
une goutte d’eau du dehors, ni sortir un-atome de Il |
vapeur. Le commerce extérieur avec le monde aé-
rien serait donc impossible s'il n’existait dans ce |
1isés tissu protecteur une multitude de cheminées , de Il
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ola- Ï lucarnes aussi bien pourvues que les tabatières de || |
ven- nos mansardes établies de la facon la plus satis- | |
eût faisante. Car chacun de ces orifices possède un ap- UN
por- pareil à deux faces qui empêche l'eau d'entrer. it i |
nné : Il faut aussi que chacun de ces orifices soit garni |
mil- d'un appareil spécial pour empécher l'eau d'entrer |
sans quand elle est trop abondante au dehors, ou la va-
puis peur de sortir quand elle est trop rare cans l'at-
ab- mosphére. Cette espèce de fenêtre possède en outre
la faculté de s’ouvrir et de se fermer d’elle-même VII
état au moyen d'un mécanisme d'une simplicité ef- Hl
vé- frayante. | (|
1ra- , Quatre cellules susceptibles de se gonfler se Ur di
les, trouvent sur le bord de cette cavité qu'elles doi-
vent protéger; leur gonflement suffit pour pro-