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COMMENT VOLENT LES INSECTES.
ment de ses ailes, qu'elles soient doubles ou qua-
druples.
Le détail du vol offrira une foule de particula-
rités étranges, montrant que la nature sait en quel-
que sorte réaliser l'indépendance des mouvements
relatifs aux différentes fonctions. Ainsi l'on verra
des insectes chez lesquels la partie antérieure du
corps ne prendra en aucune façon part au travail
de la locomotion aérienne. La tête et le premier
anneau de ces Taleyrand semblent ne pas se dou-
ter de tout ce qui se passe derrière eux.
Grâce à un raffinement que la nature n’a appli-
qué à la construction ni du milan ni du faucon ,
la libellule n’a pas besoin d'interrompre un instant
le mouvement de ses ailes pour dévorer sa proie.
Heureusement la nature a modéré par une sorte
de loi somptuaire le choix de l’échelle destinée à
régler l’exécution des organismes destructeurs.
Presque ‘toujours la taille varie en raison inverse
de la puissance. Que deviendraient les passereaux
si les aigles n’avaient pas besoin de retourner a leur
aire pour se repaitre de leurs cadavres! Que de-
viendrions-nous nous-mémes si les airs avaient
été dévastés par des vautours portant des serres
au-dessous de l'humérus.
Tout ce qui luit n'est pas or, dit le proverbe, qui
a raison et auquel on pourrait ajouter: Tout ce
qui est aile ne sert point à voler!
Souvent vous verrez qu'une paire de membranes
à reçu une consistance comparable à celle de la
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