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LES ENNEMIS DE NOTRE REPOS. 285
Pour cet office, presque spécial aux petits, de
l'infection offensive et défensive, la nature semble
avoir pris plaisir à utiliser tout ce qui était dispo-
nible.
Les deux extrémités du tube intestinal ont été
successivement employées, la bouche chez les
carabes, et l'anus chez les dytiques.
Mais si l'insecte est terrible par ses odeurs, c'est
parles odeurs qu'il faut le combattre. Employons
ses armes, et nous sommes sûrs de réussir.
Il suffit en effet de quelques effluves impalpables
qui se dégagent de la poudre de pyrèthre, pour
plonger nos ennemis les plus incommodes dans
une léthargie qui les livre à nos doigts par batail-
lons pressés. Nous n’avons qu’à moissonner ceux
qui sont tombés sur le champ de bataille. Cepen-
dant ne nous faisons pas illusion sur la portée de
nos futurs triomphes.
Une société anglaise va entreprendre la destruc-
tion à tant par tête des tigres qui dévastent encore
l'Indoustan, comme de plus modestes industriels
poursuivent les rats qui habitent nos égouts. Elle
réussira de l'avis de tous les hommes compétents;
mais on enfermerait à Charenton le novateur par
trop téméraire qui oserait rêver-l’extirpation de
races dont la fécondité ferait rougir les poissons,
si les poissons savaient jamais rougir.
Il suffit qu’une femelle pleine échappe au mas-
sacre pour que la nation vermineuse soit sauvée
des mains de la civilisation qui Jui est toujours