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LES HYDRES. 319
elle sera bien rarement mise en défaut; ne l'ou-
blions point, nous avons partout une bouche d'hy-
dre à découvrir.
Qu’ils soient homogènes ou pourvus d'organes
d’une petitesse ultramicroscopique, ces animaux,
que nous appelons inférieurs, ne possèdent que
des propriétés communes à toutes les parties de
leur corps. On dirait que par des procédés incon-
nus la nature a répandu en quelque sorte unifor-
mément dans ces organisations primordiales toutes
les facultés que nous possédons à l'aide d'organes
distincts; mais ces facultés paraissent étre répan-
dues à un état inferieur, de sorte que les ani-
maux ont plutót le pressentiment que le sentiment
de la lumiére par exemple. |
Mais si les facultés deviennent plus sublimes à
mesure que les espèces se transforment sous l'ac-
tion providentielle et constante des milieux, c'est
en se concentrant dans des organes qui perdent
toutes les facultés accessoires pour ne garder que
celle de leur spécialité.
Est-ce que, comme Darwin l'insinue, tout le
corps humain n'a pas perdu la sensibilité directe
à l'action de la lumiére, qui appartient à toute
la surface de l'hydre? Mais en se concentrant
dans la fibre des nerfs de l'oeil, de la substance
cérébrale des tubercules quadrijumeaux, la fa-
culté de la vision est devenue bien autrement su-
blinte.
Demandez à l'hydre ce que c'est que le soleil, et