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ET PIERRES PRÉCIEUSES. 455
Sous l'influence de la lumière, l’iris s’illumine de tous
les feux du prisme. Cet effet est produit par un grand
nombre de glaces et de gerçures naturelles que cette
pierre renferme dans son intérieur; mais ses feux
sont toujours beaucoup moins serrés que ceux de l’opale.
Malgré le dédain dans lequel l’iris est aujourd’hui
tombé, on a vu cette pierre jouir d'une véritable faveur.
On a beaucoup parlé sous le premier empire d'une cer-
tame parure d’iris, que portait quelquefois l’impéra-
trice Joséphine.
Il semble que rien ne doive être plus facile que d’ob-
tenir arlificiellement des iris véritables, puisqu'il
suffit pour iriser un morceau de quartz limpide de le
frapper d'un coup de maillet, de le mettre dans l’eau
bouillante, ou, après l’avoir chauffé, de le jeter dans
l'eau froide. Cependant aucun de ces moyens ne con-
duirait au but cherché. On fendillerait le quartz, il est
vrai, mais les fissures partiraient toujours des bords et
arriveraient jusqu'aux surfaces, tandis que, dans les iris
naturels, elles partent du centre sans se propager jus-
qu'aux surfaces. Ces différences déterminent, en outre,
dans les iris naturels, des effets de lumière bien plus
complets, et bien plus variés au point de vue de la pa-
rure, que ceux des iris artificiels.
AVENTURINE
L'aventurine est un quartz dans lequel se trouvent
disséminées des paillettes de mica jaunes à reflets do-
rés. Comme elles sont dirigées dans tous les sens, il en
résulte que des feux jaunes d'or se répercutent de mille
maniéres quand la pierre a été taillée.
Le fond de ces aventurines est ordinairement brun