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ET PIERRES PRECIEUSES.
plus dans une direction unique, et on obtiendra alors
les effets de la double réfraction. Seulement, dans ce
cas, on verra encore des effets tres-différents suivant
que le corps sur lequel on opere appartiendra a un
systeme plus ou moins éloigné du systeme régulier.
Comme les pierres précieuses les plus estimées sont
cristallisées, on comprend combien le caractère dont
nous venons de parler peut être utile pour les distin-
guer, quand on sait à l’avance, comme on le sait aujour-
d’hui, si une pierre donnée possède la réfraction simple
ou double. Mais, à cause des faibles dimensions que
présentent toujours les pierres précieuses, il faut opé-
rer d'une certaine facon pour arriver à faire naitre,
d'une maniére bien nette, le re de la double
réfraction, quand la pierre est réellement biréfringente.
En effet, si on regarde un objet à travers deux faces
parallèles, comme nous l’avons indiqué pour le spath
d’Islande, l’épaisseur sera infiniment ‘trop faible pour
que l’œil aperçoive deux images ; mais, si on regarde ce
même objet à travers deux faces inclinées l’une sur
l’autre, de manière à former un prisme (en employant
ce mot dans le sens optique), le résultat sera tout dif-
férent.
Prenons, par exemple, une petite pierre taillée en
brillant, sur la nature de laquelle on aurait quelques
doutes.
Le diamant appartenant au système cubique possède
la réfraction simple ; mais les corps avec lesquels on
peut le confondre, rubis, saphir, topaze, zircon surtout,
ete, possèdent I réfraction double.
On place la pierre à la hauteur de l’œil, en la te-
nant d'une main; de l'autre, on prend un corps de
petite dimension, une épingle, par exemple, et on la
fait mouvoir lentement de l’autre côté de la pierre