st biré-
se bi-
d’émer-
écartés
sépara-
| l’éloi-
nent se
ingent.
irité on
> d'une
ür dis-
„ com-
1€ une
i0méne
résenté
roduit,
25
ET PIERRES PRÉCIEUSES.
on en conclura, sans hésiter, que la pierre essayée n’est
pas un diamant.
Polarisation. — C’est un fait parfaitement connu
que, si un faisceau lumineux tombe sur une surface
plane et polie, il se réfléchit ; mais ce qui l’est beau-
coup moins, c’est que, si on présente au rayon ainsi
réfléchi une première fois sous un certain angle, un
deuxième miroir plan incliné, il y aura certaines posi-
tions pour lesquelles ce rayon ne sera plus réfléchi par
le deuxième miroir. La lumière a donc éprouvé, par sa
première réflexion, une modification profonde : c'est
cette modification qu’on a désignée sous le nom de
polarisation par réflexion.
Mais, en traversant certains cristaux, la lumière
éprouve exactement les mêmes changements, c'est-à-
dire que les rayons émergeant du cristal ne se réflé-
chissent plus quand on les fait tomber avec une cer-
taine incidence sur un miroir plan, et qu’ils sont deve-
nus complétement impuissants à traverser certains cris-
taux, d’ailleurs d’une translucidité parfaite, quand on
leur présente ceux-ci suivant une direction détermi-
née. On aalors la polarisation par réfraction.
La réfraction double et la plein sont liées, dans
les cristaux de la manière la plus intime.
Sans entrer dans l’étude de ces deux grandes mani-
festations qui touchent aux questions les plus élevées
de la physique et de la mécanique rationnelle, nous
dirons, ce qui est suffisant pour notre sujet, que tous
les corps biréfringents traversés par un rayon de lumière
polarisée et séparés de l'œil par certaines substances
cristallisées, présentent des phénomènes de coloration
magnifiques, tandis que les substances à réfraction
simple ne montrent rien de semblable dans les mêmes
conditions. Il est donc très-facile, à l’aide de l’un des