neral est,
ptible de
ins terne
t l'aspect
sse.)
re l’éclat
quelques
de l’éclat
mme son
riétés de
re très-
tes très-
oup cer-
cet éclat
emblent
es, avoir
lat gras
ient. cet
sure du
ps dont
ÉCIEUSES
ant un
rares,
ensuite
ET PIERRES PRÉCIEUSES. 29
dans l'obscurité, elles restent lumineuses, et produisent
ce qu'on a appelé le phénomène de la phosphores-
cence. Ce curieux effet persiste assez longtemps, mais
il s’affaiblit peu à peu, et finit par disparaître complé-
tement.
CHALEUR
Les effets produits par la chaleur sur les pierres pré-
cieuses sont plus remarquables encore que ceux que
détermine la lumière. La chaleur agit du reste de deux
manières bien différentes. Elle modifie la constitu-
tion élémentaire de la pierre en. écartant ses molécu-
les, mais cela d'une maniére toute mécanique; ou bien
elle produit dans la pierre une véritable réaction chi-
mique. Dans le premier cas les modifications seront
temporaires et, à la longue, les choses reviendront à
leur état primitif; dans le second cas, les effets produits
seront permanents.
Comme exemple de ce dernier cas, nous citerons und
pratique dont l’origine se perd dans l’antiquité, et
qu’emploient encore journellement les lapidaires de
notre époque. C’est celle qui consiste à soumettre une
pierre colorée (diamant, topaze, etc.), à une tempéra-
ture plus ou moins élevée. Presque toujours, dans ces
conditions, la pierre se décolore d’une façon perma-
nente.
Une communication extrêmement remarquable de
M. Fremy à l’Académie des sciences nous servira
d'exemple pour le premier cas.
« MM. Halphen ont l'honneur de présenter à l'Acadé-
mieun diamant du poids de 4 grammes environ présen-
tant un phénoméne qui n'a jamais été observé du moins
à leur connaissance.