DIAMANTS
Ón avait eru remarquer que certaines terres, généra-
lement alumineuses, administrées de diverses façons,
produisaient sur les malades des effets salutaires, ce qui,
dans certains cas, pouvait être vrai. On confectionna,
avec ces terres, des bols qu’on vendait sous des noms
divers, mais rappelant en général le lieu d'origine.
L'idée fit son chemin, et l'emploi de ces bols prit une
extension considérable. Ce fut alors que les prétres des
différentes divinités, qui savaient si bien exploiter l igno-
rance publique au profit de leur influence et de leurs
intérêts, s'emparèrent de la fabrication et de la vente
exclusive de ces bols. Pour atteindre plus sèrement leur
but, ils apposèrent un cachet spécial sur ces bols pen-
dant qu'ils étaient encore malléables. C'est de là qu'est
venue l'expression de terre sigillée (sigillum, cachet),
appliquée à ces substances qui se trouvent encore au-
jourd'hui dans la plupart des pharmacies, L'une des
plus célébres était la terre de Lemnos vendue par les
prêtresses du temple d’Éphèse, et qui était marquée du
sceau de la déesse Diane, une chèvre.
Aussitôt que les minéraux furent compris dans la
classe des médicaments, ils acquirent une grande impor-
tance. Aussi, est-ce surtout dans les écrits des méde-
cins qu’on rencontre, à partir de l’époque dont nous
parlons, les documents les plus utiles sur les minéraux
et les pierres précieuses en particulier.
À côté de la minéralogie sacrée des Hébreux, de la m1-
néralogie poétique, de la minéralogie médicale, il faut
placer la minéralogie astronomique dont l’origine re-
monte aux Chaldéens.
Le maure Abolays nous a laissé le catalogue des pier-
res connues de cette nation. Elles étaient, en supprimant
les redites, au nombre de 595. L'ouvrage d'Abolays
traduit par Jehuda Mosca, vers le milieu du treizième
siècle,
douze
suppo:
des co
Plu:
sacrée
chaque
Con
leur p
pendai
naient
bien s
les do
une a
toujou
dante ;
de l’ar
Voi
respor
bd cO
Il e:
douze
gine d
une au