Ak DIAMANTS
tre bien comment les choses les plus manifestement
fausses se maintiennent pendant un temps infini, quand
elles se trouvent placées sous l'égide sacrée des idées
religieuses. Ils croyaient que, le Jour d’une de leurs
fêtes, quand le grand prêtre demandait au Très-Haut la
remise des péchés de toute la nalion, si le pardon était
accordé, certaines pierres sacrées paraissaient très-bril-
lantes, tandis que, si le pardon était refusé, elles deve-
naient noires.
Certainement ce n’était pas là une illusion de la nation
juive. Il est évident que ces effets se produisaient, mais
sans la nécessité d’une intervention de la Divinité. On
comprend qu’il existait, pour obtenir ce résultat, une
foule de moyens. Il suffisait, par exemple, de disposer
d’une certaine façon les pierres par rapport au peu-
ple et par rapport à la lumière qui les éclairait, à aug-
menter beaucoup, à diminuer ou même à supprimer
cette lumière. Dans tous les cas, c'était un procédé
aussi simple qu'ingénieux de maintenir complétement
la nation dans la main du grand prétre ; mais il fallait
avoir la foi robuste des anciens àges pour croire à
l'origine surnaturelle de ces manifestations. Il est
vrai que, quand on songe à beaucoup d'autres choses:
que le lecteur voudra bien reconnaitre en regardant
autour de lui, nous n'avons peut-étre pas le droit de
condamner bien haut la croyance juive que nous venons
de rappeler.
Hérodote, né 484 ans avant Jésus-Christ, cinq siècles
après Homère, nous a laissé un grand nombre de docu-
ments, souvent très-précieux, sur les substances miné-
rales connues à son époque ; mais on ne rencontre dans
ses récits aucune nouvelle substance appartenant à la
classe des pierres précieuses.
Dans les poémes d'Orphée attribués aussi à Onoma-
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