Full text: Les merveilles de la gravure

    
^ 
V 
Le 
— D UI w WD 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
LA GRAVURE EN ANGLETERRE. 245 
aux moeurs denombreux emprunts, intéresse plus 
directement, peut-étre, les historiens que les ar- 
listes, et perd une partie de ses avantages à n'étre 
considéré qu'au point de vue de l'art. | 
Le maitre de ce genre c'est William Hogarth. 
Né de parents sans fortune, il entra en apprentis- 
sage chez un orfévre plutót que de suivre les le- 
cons d'un maître qui eût pu le préparer à la car- 
rière des lettres. L’exemple de son père, qui avait 
lutté toute sa vie sans arriver, malgré une 
instruction réelle et un travail obstiné, à une 
meilleure position que celle de prote d'imprime- 
rie, lui avait appris, de bonne heure, les décep- 
tions de la vie littéraire. Aussi sa détermination 
fut irrévocable. Il se détourna des lettres et com- 
mença, lui qui devait introduire dans l'art un 
genre nouveau, par ciseler des métaux, par tra- 
cer sur argent, or ou bronze, des armoiries, des 
chiffres, des arabesques. Ce fut ainsi qu'il apprit 
le métier de graveur. Lorsqu'il se fut pendant 
quelques années exercé chez un orfévre, il réso- 
lut de quitter le róle modeste de copiste pour se 
livrer à l'art proprement dit. Il étudia avec ar- 
deur la nature, s'appliquant au côté pittoresque 
de chaque être, de chaque chose; notant dans sa 
mémoire, puis sur le papier, ce qui frappait son 
attention dans ses promenades. La vie misérable 
que ses parents avaient menée et qu’il avait long- 
temps partagée avait laissé dans son esprit ob- 
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.