Full text: Les merveilles de la gravure

    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
   
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LES MERVEILLES DE LA GRAVURE. 
le cuivre comme sur le papier, trop souvent il 
chercha à imiter.les tailles du burin ; mais son 
dessin est toujours animé et sa composition, en- 
général, bien agencée. D'ailleurs, dans la Noblesse 
française à l’église ou dans le Jardin de la noblesse 
française, charmantes suites de costumes gravés 
d'après les dessins de Jean de Saint-Igny, artiste 
normand trés-spirituel, qui grava lui-méme quel- 
ques planchés, A. Bosse prouve clairement que ce 
fut par parti pris et non par impuissance qu'il lutta 
quelquefois avee-le burin, et les estampes de-ces 
deux suites, exécutées librement, doivent’ même 
être comptées parmi ses meilleurs ouvrages. 
Comme la plupart des artistes tout à fait origi- 
naux, Jacques Callotn’eut point, à proprement par- 
ler, d'élèves immédiats. Sa maniére tenta un grand 
nombre d'artistes ; aucun cependant ne dut rece- 
voir les conseils directs du graveur lorrain. Claude 
Deruet seul, son compatriote, eût pu recueillir ses 
avis; mais 1l était, peintre et ne grava que trois 
estampes, lesquelles révèlent l'influence de .Callot 
sans rappeler toutefois absolument la main. du 
maître. Nicolas Cochin, l'ancien, grava dans les 
ouvrages d’autrui, quelques lointains, qui - vou- 
draient, la chose est évidente, se rapprocher de 
la manière de Callot, mais’ qui n’égalent guère la 
finesse de sa pointe. Quoique Étienne de la Belle 
(Stefano della Bella) soit né i Florence et qu’il ait 
fait son apprentissage en Italie, il est certain que 
  
	        
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