u’en lla-
1aissance
ent être
itaient de
raveurs.
; que per-
rt italien
nificative,
d’étudier
s floren-
« du nord
diffèrent
le ou des
in, home,
wt au dé-
dent l'at-
erses, car
os à con-
érise ces
d’écoles.
tir leurs
erons en
notre tra-
nent dite,
e devance
était vrai-
jour pen-
LA GRAVURE EN ITALIE. 19
dant le moyen âge, aux productions les plus admi-
rables des peintres primitifs de l’Italie, elle fut
encore le berceau de la gravure, comme si les
deux arts, appelés à se rendre de continuels ser-
vices, devaient naître sous le même ciel.
Les premières gravures sur métal exécutées en
Italie se trouvent dans le Monte Santo di Dio (1477)
et dans une édition de Dante (1481). Si l'on en
croit Vasari, un grand peintre en fournit les des-
sins et même ne resta pas étranger à la gravure. Cet
artiste se nomme Sandro Botticelli et semble avoir
eu pour collaborateur Baccio Baldini, graveur dont
la vie n’est pas connue, mais auquel Bartsch attri-
bue,un assez grand nombre d’estampes. Celles du
Monte Santo di Dio et de Dante, des Prophètes et des
Sibylles accusent sans doute une main inexpé-
rimentée ; cependant elles sont précieuses à cause
de la sûreté de dessin qui les distingue;
elles témoignent à un haut degré du sentiment
de la beauté, et si les artistes auxquels on les
attribue, peu au fait d’un procédé nouveau dont
les ressources leur échappaient, exprimèrent
imparfaitement ce qu'ils avaient en eux, leurs
œuvres, toutefois, excitent le plus vif intérêt et
méritent la plus grande estime. Au demeurant, ces
deux suites de Prophètes et de Sibylles, qui eurent
à leur apparition une telle vogue qu'on fut con-
traint presque immédiatement. d'en retoucher les
planches fatiguées par les premiers tirages, et que