LA GRAVURE EN FRANCE. 561
bli vres de Gorneille, que revisa Voltaire, mettant dans
ssa | ses compositions une grâce que ses graveurs ac-
vec | coutumés , Laurent Cars, J. Ph. Lebas, Cl. Du-
1cé flos, Choffart et Aug. de Saint-Aubin, s'appliqué-
ssa rent, avec succès, à reproduire. Il est vrai que le
"ut | dessinateur fait mouvoir ses personnages dans des
net | appartements décorés à la mode de son temps, et
te, | c'est sous des lambris dorés et décorés de fleurs |
/ que vivent les héros de Corneille et ceux de Boc- |
| cace. Peu importe, onne songe point à imputer à |
on | crime de pareils anachronismes lorsqu'on voit |
te, | l'esprit qui a présidé à l'agencement général, et |
\p- aussi en raison du soin que l'artiste a pris de nous |
Jar conserver le souvenir fidele de la decoration inte- ,
m- | rieure des demeures de son époque. Le dix-hui- A
ra- tième siècle apparaît tout entier dans ces petites |
un compositions finement agencées, dessinées sage-
ar- ment et qui nous font, à travers mille inventions
nt diverses, connaitre dans leurs moindres détails |
or- les mœurs et les habitudes d’un peuple au mo-
un ment de sa plus grande décadence et d’une in-
ti- souciance générale. Eisen dessina avec moins de
\u- précision ; il occupe encore cependant une bonne
il place. Les Métamorphoses d'Ovide, ornées de plan-
T ches dessinées par lui et gravées par Nic. Ponce, /
1a- Delaunay, Baquoy, de Ghendt et Noél Lemire, an- |
on | noncent une grande verve de composition et de |
n- réelles aptitudes à traduire la pensée d'autrui.
Personne mieux que P. P. Choffard ne s'entendit à