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25
LA GRAVURE EN ITALIE.
est-elle contredite par des arguments sérieux,
puisque les premiers tableaux de Lippi ont déjà
un sentiment de la beauté que les estampes dont
nous parlons n’indiquent guère ; et, à défaut d'une
grande habileté d'outil, ces planches montre-
raient, n’en doutons pas, une certitude dans le
dessin etune fermeté dans les expressions qu’elles
ne laissent même pas pressentir.
Vasari, qui a consacré un assez long chapitre
aux graveurs de profession, n’y mentionne pas
tobetta. Il parait considérer cet artiste seulement
comme orfévre. Quelle que soit la cause de cet
oubli — et il importe assez peu de la connaitre, les
planches étant plus éloquentes que les récits les
plus autorisés — on doit affirmer que les estampes
signées de ce nom méritent une attention toute
spéciale. Dessinées avec une préoceupation con-
stante de la beauté et de l'élégance, gravées avec
une souplesse et une franchise peu habituelles aux
anciens graveurs italiens, elles peuvent quelque-
fois déceler dela timidité, de l’inexpérience, jamais
on n'y trouve une faute contre le goüt ou bien une
notable incorrection de dessin. Loin de s'appliquer
exclusivement, comme presque tous les graveurs
de son temps, à représenter des figures amplement
drapées, Robetta semble avoir tenu à placer, dans
la plupart de ses compositions, des personnages
nus afin de montrer l’étude approfondie qu’il avait
faite des formes humaines. Dans ses ouvrages, les