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LA GRAVURE EN FRANCE. 369
jardin du Palais-Royal, la Promenade de la galerie
du Palais-Royal, les Bosquets, e Compliment, An-
nette et Lubin et un certain nombre d’autres scènes
de mœurs. Il avait l’esprit observateur et très-eu-
rieux et un talent de graveur incontestable. Le
premier, il sut, avec des planches superposées
successivement, obtenir d'excellents résultats de
coloris. Son dessin très-spirituel s’accommo-
dait à merveille de ce procédé qui, entre ses mains,
satisfit parfaitement aux conditions de l'art. Mais
les orages de la Révolution passés, Debucourt
adopta une manière toute différente, l’aquatinte ,
et on doit reconnaitre qu’il ne sut point en tirer
un bon parti. Au surplus, il s’adressa, de préfé-
rence, aux œuvres d'autrui; et ce n’est que de
loin en loin qu’il travailla sur son propre fonds.
Bientôt, les années s’accumulèrent, sa main s’a-
lourdit, son esprit sembla se paralyser, et, tout
considéré, il n’y a que les planches exécutées pen-
dant la première partie de son existence qui soient
dignes d’être étudiées.
Sergent Marceau se signala aussi, à cette époque
de transition, par quelques estampes spirituelle-
ment indiquées. Mais il n’était pas fécond, et ses
ouvrages ont conservé bien peu de valeur. Quant
aux autres artistes qui travaillèrent également
pendant la Révolution, ils ne paraissent pas mé-
riter d’être nommés. Leurs ouvrages, fort cu-
rieux sans doute comme documents contempo-
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