Full text: Les merveilles de la gravure

   
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LA GRAVURE EN FRANCE, 511 
le tort de se presser un peu trop de produire ; en 
travaillant davantage, en donnant surtout une part 
plus large à l'étude du dessin, il n'est pas douteux 
que quelques-uns d'entre eux se distinguent à leur 
tour et ne finissent par fonder en France une vé- 
ritable école de gravure à l’eau-forte. 
lei doit s’arrêter notre travail. Nous avons vu 
d'abord la gravure française cherchant ses inspi- 
rations tantôt en Flandre, tantôt en Italie, mais, 
au contact de l'art étranger, devenant prompte- 
ment un art national, affirmant ses traits caracté- 
ristiques et particuliers. Après s’être consacrés 
durant un long espace de temps à la reproduction 
des œuvres des autres, ou bien à l’invention de 
compositions spirituelles qu’ils fixaient sur le 
cuivre, les graveurs abordèrent la gravure d'his- 
toire. Ils obéissaient à l'influence du Poussin et de 
Lebrun. A quel degré ils y réussirent , nous 
n’avons eu garde de ne le pas dire. Ce genre leur 
convenait d'ailleurs absolument. Pendant le dix- 
huitième siècle, ils continuèrent cette grande 
manière, en l’appropriant au talent des peintres 
qui tenaient alors la tête de l’école. Un instant, 
néanmoins, ils se laissérent gagner par un genre 
facile, la vignette, dans lequel ils excellérent du 
reste. Mais, dès le commencement de ce siècle, ils 
revinrent à la gravure historique ; et, en définitive, 
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
	        
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