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PROCÉDÉS. 51
ensuite à lire au peuple, soit qu'on voulüt l'ins-
truire, soit qu’il s’agit seulement de lui faire part
d'un fait particulier et important. Mais le secret de
l'impression restait à connaitre et l'ardent désir
de savoir et d'apprendre, qui s'empara des esprits,
au quinzième siècle, en activa beaucoup la décou-
verte. Puis, au bout de quelques années, se pro-
duisit l’invention des caractères mobiles. De ce
moment, toute l’imprimerie était trouvée.
Cependant, afin de mettre plus aisément, sous
les yeux des populations, de bons exemples, pour
leur donner des lecons plus efficaces, qui les frap-
passent davantage, en un mot pour s'assurer un
moyen d'enseignement, on eut recours, dés les
commencements, aux images, dont le langage, en
effet, s'adresse à tous, est compris de tous, intel-
ligible pour tous. C'est d'une planche de bois poli
qu'on s'était d'abord servi pour graver des lettres
d'indulgence, on s'en servit également pour graver
les premières estampes. Relativement facile à
couper, le bois fut donc employé d'abord par ceux
qui recurent le nom de tailleurs d'images, parce
qu'ils couvraient de tailles, grossiéres il est vrai,
mais de tailles indiquant les contours d'une figure
ou d'un objet, le bois sur lequel ils opéraient.
La plus ancienne estampe sur bois, portant une
inscription certaine, date de 1418. La seule épreuve
qu’on en connaisse est à la Bibliothèque royale de
Bruxelles. Longtemps le Saint Christophe, accom-