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LA GRAVURE EN ITALIE,
dualité saillante; la premiére place appartient
desormais aux contrées voisines.
Les villes italiennes du nord. — Un des artistes
qui senible avoir accueilli avec le plus d'empres-
sement le mode nouveau d'exprimer le sentiment
du beau, fut Andrea Mantegna. Né à Padoue en
1451, il avait appris le dessin sous Francesco
Squarcione, et tout jeune encore il s'était livré
à la peinture. Son talent lui valut la protection de
Louis de Gonzague, duc de Mantoue ; il le fit aussi
choisir par le pape Innocent VIII pour décorer une
chapelle du Belvédère. Enfin, comme peintre,
sa renommée devint immense, et de son temps
ses œuvres furent l'objet de la plus haute estime.
Le désir de répandre au loin les compositions qu'il
se promettait d'exécuter plus tard et qu'il exécuta
en effet dans le palais du due de Mantoue, fut
certainement l'un des principaux motifs qui le
poussérent à adopter et à patronner la gravure.
Malheureusement il ne put achever la vaste suite
gravée du Triomphe de Jules César ; la lenteur du
procédé, le besoin de produire des œuvres d’un
autre genre l'obligérent à l'abandonner; mais, pour
la plus grande gloire de l'art, il continua à manier
le burin et mit au jour plusieurs planches dignes
de l'admiration qui ne cessa, à bon droit, de les
entourer. La justesse, la correction des détails et
le fini précieux qu'on signale dans les tableaux du