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LA GRAVURE EN ITALIE.
Barbari était mort en 1516. Ses rares tableaux,
conservés dans les galeries publiques ou particu-
liéres, attestent plus que ses estampes une origine
italienne. Médiocrement doué en fait d'imagi-
nation, il exécutait une figure isolée mieux qu'une
composition; toutefois ses personnages sont mai-
gres avec des têtes ou d’une grosseur démesurée
ou d’une petitesse qui frise le ridicule. Son prin-
cipal mérite était de donner à ses figures une
grâce et aux attaches des membres une finesse,
qui, en dépit de grossières incorrections de dessin,
révélent un artiste délicat, curieux de la couleur,
et par ce cóté disciple de l'école qu'inspirérent
Jean Bellin et le Giorgion.
Titien et ses éléves furent mal servis par les
graveurs. À l'exception des gravures sur bois dont
nous avons parlé plus haut, pas un artiste contem-
porain ne consacra son talent à leurs tableaux, et
lepetit nombre de planches exécutées de leur temps
sont l'ouvrage d'hommes dénués d'expérience, in-
capables de traduire les modèles qu’ils avaient sous
les yeux. En vérité les noms de ces interprètes mal-
habiles ne méritent pas d’être tirés de l'oubli. Ne
les recherchons done pas. A Venise, comme dans
presque toutes les villes du nord de l'Italie, l'art
avait atteint pendant les quinzième et seizième siè-
cles le rang le plus élevé, mais la décadence suivit
de près la période glorieuse. À propos de l’école
florentine, nous avons déjà fait la même remarque,