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LA GRAVURE EN ITALIE. 41
surtout. d'étre recherché; en effet, lorsque cet
arliste grave presque de grandeur naturelle les
têtes de Jésus-Christ, de la Vierge, des évangélistes
et des apôtres ou des portraits d’après J.-B. Pia-
zetta, on voit combien sa manière est impuissante
à exprimer d’une façon suffisante le modelé des
chairs. L'aspect de ses planches est méme alors
insupportable. Nous retrouvons, au contraire,
l'intérét qui s'attache à toute ceuvre donnant sur
les coutumes d'un pays des documents certains
dans quatre planches d'aprés P. Longhi et repré-
sentant un Seigneur partant pour la chasse, ses gens
apprétant les munitions, nettoyant ses armes, puis
le Seigneur à table avec ses compagnons, finissant
gaiement la journée. Les tableaux de Longhi que
Pitteri grava valurent à leur auteur le surnom trop
élogieux de Chardin de l’IHalie. Quelque mérite
que nous y trouvions, ils ne peuvent pourtant sup-
porter une telle comparaison, et le graveur, mal-
gré tout le soin qu'il a mis à les reproduire, n'a
pu remédier à l'insuffisance du dessin ni sup--
pléer aux qualités absentes.
Dans le dix-huitième siècle, il serait aisé de
mentionner encore quelques graveurs qui travail-
laient à Venise et mettaient leur talent au service
des peintres en vogue à cette époque. Parmi eux,
il faudrait nommer Giacomo Leonardis et Pietro
Monaco ; mais la part que ces artistes prirent au
mouvement général de l’art est si minime que ce