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LA GRAVURE EN ITALIE. 91
du grand artiste lui-méme. Depuis que notre atten-
tion s’est portée sur cette estampe, nous avons étu-
dié à Windsor, dans la splendide collection de la
reine, les trois volumes manuscrits de Léonard
de Vinci qu'on y conserve, et nous n'avons pas été
médiocrement ravi lorsque sur la page de l'un de
ces manuscrits, au milieu d'un certain nombre de
dessins de chevaux, notre estampe collée et venant
à l'appui d’une opinion écrite de la main de Léonard
nous est apparue. Cette preuve matérielle, pour
ainsi dire, n’est pas sans doute encore absolument
concluante, Léonard ayant pu prendre une œuvre
de son maître comme exemple ; elle est cepen-
dant, ce nous semble, assez considérable pour
qu’on la consigne et pour mériter une sérieuse
attention. A l'égard des autres planches attribuées
à Léonard, nous ne saurions autant nous avancer;
nous les avons examinées au British Museum, et
lout en reconnaissant que la Femme vue en buste et
de profil, la Femme couronnée de lierre et la Tête de
vieillard, — celle que Bartsch regardait comme
l’œuvre de Mantegna, — rappellent beaucoup la
manière de l’illustreMilanais, nous n'oserions nous
prononcer et nous préférons jusqu'à nouvel examen
déclarer seulement que sans aucun doute, inspi-
rées par le grard arliste, elles peuvent cependant
avoir été transportées sur le métal par un de
ses habiles élèves aussi bien que par le maître lui-
même.