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elles ont deux conjonctions: l'une supérieure, quand la
planéte se trouve au delà du soleil et sur une méme ligne
droite; l'autre inférieure, quand elle est placée entre le
soleil et la Terre. Les planétes extérieures, celles qui ren-
ferment l’orbite terrestre et dont Mars est la première,
n’ont que la conjonction supérieure.
Au delà de la planète Mars, à 40 millions de lieues en-
viron entre l’orbite de cette planète et celle de Jupiter, on
rencontre le groupe de petites planètes dont nous avons
déjà parlé. Ce sont de tout petits mondes, si même ils
méritent ce nom, qui n’ont guére que l'étendue d'une pro-
vince ou méme d'un département. Ils gravitent dans cette
zone en nombre considérable, car il peut en exister plu-
sieurs milliers. Déjà, 83 ont été découverts : le premier
en 1801, le dernier cette année (1865) *. Peut-être sont-ils
les débris d’un monde plus gros, brisé par quelque cata-
strophe; peut-être ont-ils été formés dans cette région de
l’espace à l’état fragmentaire dans lequel nous les voyons
aujourd’hui. C’est ce qui n’est pas même décidé, attendu
que sur l'origine des choses, la science d'aujourd'hui,
comme celle du temps de Virgile, ne peut encore se pro-
noncer.
Felix qui potuit rerum cognoscere causas.
Ignorantle titre de noblesse originaire de ces astéroides
el le sort qui les attend, traversons leur colonie et abor-
dons au delà le plus magnifique des mondes de notre
système.
1. Les astéroïdes connus sont, en décembre 1866, au nombre de 91.
(Note de la 2° édition.)
En mai 1869, ils sont au nombre de 108. Dans la seule année 1868.
on en a découvert douze nouveaux. (Note de la 5% édition.