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ÉCLIPSES.
Lorsque ec phénomène avait été annoncé d'avance par
l'astronome en titre, l'empereur et les grands de sa cour
s’y préparaient par le jeûne, et en revétant des habits de
la plus grande simplicité. Au jour marqué, les màndarins
se rendaient au palais avec l'are et Ia flèche. Quand
l'éclipse commençait, l'empereur lui-même battait sur le
tambour du tonnerre le roulement du prodige, pour donner
l'alarme ; et, en mème temps, les mandarins décochaient
leurs flèches vers le ciel Pour secourir l’astre éclipse.
Gaubil mentionne ces particularités d’après les anciens
livres des rites, et les principales sont énoncées dans le
Tcheou-li. D'après cela, on peut se figurer le mécontente-
ment que devait causer une éclipse de soleil qui ne se
réalisait pas aprés avoir été prédite, et pareillement celle
qui apparaissait tout à coup sans avoir été prévue. Dans
le premier cas, tout le cérémonial se trouvait avoir été
inutilement préparé; et les efforts désespérés qui, par
suite de manque de préparatifs, se faisaient dans le se-
cond cas, produisaient inévitablement une scène de dés-
ordre compromettante pour la majesté impériale. De
telles erreurs, pourtant si faciles, mettaient
les pauvres
astronomes en danger de
perdre leurs biens, leur charge,
leur honneur, quelquefois leur vie. Par suite d’une dis-
grâce pareille, arrivée en l’an 721
reur Hiouen-Tsong fit venir à sa cour un bonze chinois
appelé Y-Hang, renommé pour ses connaissances en astro-
nomie. Après s’y être montré effectivement fort habile, il
eut le malheur d’annoncer d’avance d
de notre ère, l'empe-
eux éclipses de so-
leil, qu'on ordonna d'observer dans tout. l'empire. Mais
on ne vil, ces jours-là, nulle part aucune trace d'éclipse,
quoique le ciel se montrát presque partout serein. Pour
se disculper, il publia un écrit dans lequel il p-étendit
que son caleul était juste, mais que le ciel avait changé
les règles de ses mouvements, sans doute en considération
des hautes vertus de l'empereur. Grâce à sa réputation,
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