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HYPOGÉES. 33
Sitót qu'un roi montait sur le tróne, il songeait
à son tombeau; sa mort interrompait le travail
des peintres et des ciseleurs. On n'a qu'à mesurer
la profondéur des sépultures pour fixer la lon-
gueur des régnes. Pour peu qu'un roi vécüt, l'ar-
tiste trouvant devant lui un champ indéfini, ren-
trait dans la réalité et mélait des scénes familiéres
à la représentation des mystéres de la mort. On
trouve tout dans les bas-reliefs des hypogées,
jusqu'à des ustensiles de cuisine, mais peut-étre
à l'usage des dieux infernaux.
D'ordinaire les tombeaux sont ainsi conçus :
une ouverture basse et dissimulée, une pente
raide, une galerie élevée et spacieuse, flanquée
de chambres ou de niches, puis une sorte de por-
tique, et enfin la salle funèbre, grande pièce plus
longue que large, voûtée en berceau, couverte sur
toutes les surfaces planes de scènes emblémati-
ques ; au milieu, un énorme sarcophage en granit
noir ou vert, fermé d’une dalle pareille, contient
ou contenait la momie royale, dorée et envelop-
pée de plusieurs boîtes précieuses.
A l'entrée de toutes les tombes, sur le bandeau
de la porte, se dessine, plus ou moins pâli, le
même bas-relief peint. Dans un disque jaune, on
voit le soleil couchant, à tête de bélier ; à l’orient
se tient Nephtys qui est l'étendue céleste ; à Poc-
cident Isis qui est la nuit. Puis, à côté du soleil
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