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CYCLONES,
[uel- furent emportés. Il ne resta pas une feuille dans les |
ersé. jardins. L’herbe même, ce chiendent si dur, paraissait |
1Ver- en quelques lieux rasée au niveau de la terre. »
des Quoique ces terribles météores soient surtout |
fréquents dans la zone torride, ils apparaissent |
s du aussi quelquefois dans nos climats tempérés, sur les |
ISsée cótes de Atlantique et de la Méditerranée. Nous |
"elle verrons bientdt comment nos observatoires météoro- |
; pe- logiques peuvent les suivre dansleur course et pré- 1
venir à temps les points menacés. | |
tor- « Ces convulsions de la nature, dit Peltier, parais- |
des sent nécessaires pour rétablir l'équilibre dans l'at-
pro- mosphére, et souvent, malgré les terreurs qu'elles
c un inspirent, les habitants des contrées qu'elles rava-
ten gent les appellent de tous leurs vœux. »
uis- Des brumes épaisses, stagnantes, causes de mala-
bla- dies, sont dissipóes par la tempête ; d’abondantes
pluies animent partout la vie et répandent la frai-
tau cheur; lair devient pur et léger; renouvelé par
par l’action électrique des orages, il rend leur vigueur à
sur l'homme et aux animaux alanguis par l'accablante
on : chaleur de l'ardente saison, leur éclatante verdure
lou- aux plantes flétries. Aux bouleversements de l'ou-
ens ragan, aux noires tempétes, aux torrents de pluie,
nls aux éclairs et aux foudres, succèdent la sérénité des |
tre beaux jours, le calme, la pure lumiére, la beauté |
na, d'un incomparable printemps.
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