JOUR
us élevées
rtaine hau-
ion diffuse
cissent sur
cettes d'un
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ent comme
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» l'air : elle
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nt, n'existe
jui, en aug-
approchent
une fausse
s'affranchir
la forme et
angent avec
son opacité
d’illumina-
partie dans
ent est beau-
COULEURS DU CIEL 5
coup moindre au zénith ! qu'à horizon, ou ils ont
à parcourir une couche d'air quinze fois plus forte.
Aussi peut-on facilement contempler cet astre sans
être ébloui, quand il est peu élevé. Une modifica-
tion de même nature a lieu pour les objets terres-
tres, qui s’effacent de plus en plus à mesure que
leur distance augmente. Les montagnes éloignées
revétent la couleur azurée de l'air.
Cette teinte propre de l'air est souvent altérée par
les molécules aqueuses qui y sont contenues et qui
renvoient généralement de la lumière blanche. On
explique par là les variations que présente le ciel,
où le bleu est plus vif au zénith qu’à l'horizon. La
couleur d’une même partie du ciel change aussi dans
le cours de la journée : elle devient de plus en plus
foncée depuis le matin jusqu’à midi et pâlit ensuite
insensiblement jusqu’au soir.
Une expérience très-simple peut aider à faire
comprendre la propriété de la lumière qu’on nomme
«réfraction.» Mettez au fond d’un large vase ou
bassin vide une pièce de monnaie et éloignez-vous
jusqu'à ce qu'elle vous soit cachée par les bords.
Il suffira, pour que vous puissiez la revoir sans
changer de place, qu'une autre personne verse de
l'eau dans le vase. C'est que la lumiére suit alors
' Point du ciel qui, pour chaque lieu, est situé au-dessus de la
surface terrestre, sur le prolongement de la ligne verticale.