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SPECTRE SOLAIRE. 7
La propriété de l’atmosphère qui produit ce phé-
nomène est désignée dans la science sous le nom de
« dispersion. »
Un physicien anglais, M. Forbes, a fait une obser-
vation très-curieuse sur le jeu de la lumière au mi-
lieu des vapeurs en suspension dans l’air. Cette
observation aide à comprendre les phénomènes visi-
bles pendant les crépuseules du soir et du matin.
M. Forbes se trouvait un jour placé à côté d’une
locomotive préparée pour le départ, et regardait
l’image du soleil se peignant dans la colonne de
vapeur qui sortait par la soupape de sûreté. Immé-
diatement au-dessus de l’orifice, cette vapeur était
diaphane comme l'air. Les rayons solaires la tra-
versaient sans s'affaiblir et allaient frapper un mur
blanc placé en face. Un peu plus haut, la lumière
paraissait moins vive, mais sa couleur était orange,
et la demi-ombre portée sur le mur rappelait les
premières teintes du soir. Le disque du soleil situé
au-dessus avait une couleur rouge foncé. Au delà,
la vapeur, avant de se résoudre en pluie, ne laissait
plus passer aucun rayon ; son ombre était entière-
ment grise.
COUCHERS DE SOLEIL
Dans l'océan Atlantique, près des côtes du Portu-
gal, nous avons observé des crépuseules où les