206 LES METEORES.
rent et très-bien dessiné. Sa lumière était blanche ;
il pouvait y avoir cependant une légère nuance de
vert, car elle rappelait un peu la lumière d’un corps
phosphorescent. Cette lumière était douce et tran-
quille, et pouvait être comparée, pour l’éclat, à
celle que présente le bord supérieur d'un nuage,
d’un cumulus qui cache la lune quand celle-ci est
sur le point de se montrer. Des faisceaux, ou rayons
d’une lumière également blanche, mais d’intensité
beaucoup plus faible, s’élevaient de divers points de
lare. Ces faisceaux paraissaient et disparaissaient
très-sensiblement à la même place aprés une durée
variable de cinq à dix minutes.
« La partie inférieure de l'arc paraissait occupée
par un gros nuage noir dont les bords contigus à
l'arc étaient légérement bosselés. J'ai pris cette
apparence pour un nuage réel, je l'ai noté comme
tel, et le doute ne me serait certainement pas venu
à l’esprit si, depuis mon retour, je n’avais vu citer
des apparences semblables comme trompeuses par
des observateurs habiles, qui assurent avoir vu des
étoiles à travers ce prétendu nuage, si épais en ap-
parence.
« Le ciel élait assez beau et parsemé seulement de
quelques gros nuages ; les étoiles étaient très-bril-
lantes. Nous n'avons entendu aucun bruit particu-
lier provenant de l'aurore. »
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