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AURORE BORÉALE.
POINTS DE VUE DIFFERENTS — PERIODICITE DES AURORES
l'lusieurs fois, dans le Nord, des observateurs se
sont trouvés placés au milieu de l'aurore, au-des-
sous de l'anneau lumineux. L'arc dépassait alors
le zénith et cachait en grande partie la trajectoire
des rayons. C'est dans ces conditions que le bruit
des décharges électriques devient perceptible, ainsi
que l'odeur d'ozone. On a aussi remarqué cette cir-
constance curieuse, que l'aiguille aimantée reste
alors complétement immobile, pendant qu'elle est
vivement agitée sur le reste de la surface du globe;
la direction assignée par la théorie aux eourants rend
compte de cet effet.
Dans nos latitudes moyennes, lesaurores boréales
se présentent d'ordinaire sous la forme d'une colo-
ration du ciel qui semble le reflet d’un incendie. On
voit aussi, plus rarement, de grands nuages rougeà-
tres d’où se détachent quelquefois des rayons qui
montent vers le zénith. Avant que ce météore ail
été complétement connu, admiré pour sa beauté et
pour le bienfait de sa brillante illumination pendant
les longues nuits polaires, il était en Europe un
sujet d'épouvante. Dans l’antiquité et au moyen âge,
ces flammes rouges, ces rayons, paraissaient des
torches et des épées teintes de sang. L’imagination
créait tantôt une immense mêlée où combattaient