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BOLIDES, 211
gulièrement, non-seulement sur les régions habi-
tées de la terre, mais aussi dans la grande mer,
d’où vient qu’on ne les retrouve pas. »
Diogène d’Apollonie parle d’une «étoile de pierre
qui tomba tout en feu près d’Ægos Potamos. » La
chute de cet aréolithe produisit une vive impression
sur les habitants de la Thrace. Suivant la descrip-
tion qui nous en est restée, il avait « deux fois la
grandeur d’une meule de moulin et faisait la charge
entière d’une voiture. Une pluie de pierres tomba
près de Rome, sous le règne de Tullus Hostilius. En
Galatie, Cybèle était adorée sous la forme d’une
pierre venue du ciel. A Émèse, en Syrie, une sem-
blable pierre était consacrée au culte du soleil, Ces
deux pierres météoriques furent plus tard trans-
portées à Rome.
PLUIE DE PIERRES
Au dix-huitième siècle, les savants ne croyaient
pas encore aux pierres tombées du ciel. C’est en 1794
seulement qu’un physicien allemand, Chladni, es-
saya de démontrer la vérité de l’explication qu’on
reléguait parmi les superstitions populaires. Peu de
temps apres, le 26 avril 1803, une pluie de pierres
qui vint a tomber sur la petite ville de Laigle, en
Normandie, dissipa tous les doutes. Un procés-