Full text: Les Meteores

   
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POUSSIÈRES COSMIQUES. 213 
L'amiral de Krusenstern, dans son voyage autour 
du monde, a vu la large trace d'un bohde briller 
pendant plus d’une heure, sans changer sensible - 
ment de place. Nous avons parlé de nuages qu’on voit 
pendant lejourà lasuitedes météores. M. B.V. Marsh, 
en décrivant celui qui à paru le 15 novembre 1859 
dans une partie de l'Amérique, dit qu'il laissa une 
colonne de fumée d'environ mille pieds de diamétre, 
dont la base était située à une élévation d'à peu prés 
huit milles. Ces apparences ne s'expliquent que par 
la supposition d’immenses amas de matière pulvé- 
rulente. 
Un savant allemand, M. de Reichenbach, qui s'est 
beaucoup occupé des aérolithes, a publié des tra- 
vaux remarquables sur leurs relations avec les co- 
métes, qu'il considére comme composées de la méme 
matière, réduite à des particules excessivement pe- 
tites et trés-éloignées les unes des autres‘. La con- 
densation à divers degrés de ces nuages de poussière 
cosmique lui paraît pouvoir rendre compte de l’ap- 
parence granuleuse observée dans les pierres mé- 
téoriques, et méme dans les masses de fer, qu'il est 
aussi parvenu à séparer en globules. 
La chute de poussiére dont la matiére était iden- 
lique à celle des aérolithes, ressort des récentes 
analyses chimiques, aussi bien que d'un assez 
! Revue germaniue, mai 1859. 
    
   
  
   
    
   
   
   
   
  
   
    
  
   
   
   
   
   
   
   
  
   
  
    
   
    
     
	        
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