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CENDRES VOLCANIQUES. 941
cher à se relever du siége oü il s'était placé, et tom-
ber subitement, frappé d'asphyxie'. »
On sait que, pendant cette violente éruption du
Vésuve, les villes de Pompeia, de Stabia et d'Hercu-
lanum disparurent, les deux premiéres sous un amas
de cendres et de scories, la derniére sous la lave.
Elles restèrent ainsi ensevelies pendant 1700 ans
et l’on ne connaissait plus exactement leur position
quand le hasard les fit découvrir.
Le capitaine Basil Hall rapporte l’observation sui-
vante : « Le 1° mai 1812, après de violentes détona-
tions qui épouvanterent les habitants de la Barbade,
on apercut, au-dessus de l'horizon de la mer, un
nuage noir qui bientót couvrit tout le ciel, oü com-
mencaient à poindre les lueurs du crépuscule. L'ob-
scurité devint telle que dans les appartements il était
impossible de distinguer la place des fenêtres, el
qu’en plein air plusieurs personnes ne purent voir ni
les arbres à côté desquels elles passaient, ni les con-
tours des maisons voisines, ni même des mouchoirs
blanes placés à 15 centimètres des yeux. Ce phéno-
mêne était occasionné par la chute d'une énorme
quantité de poussières volcaniques, provenant d'un
volcan de l’ileSaint-Vincent et qui contenait, d'après
une analyse du docteur Thomson, 91 parties de si-
lice et d'alumine, 8 de calcaire et 1 d’oxyde de fer.
1 La Terre et l’homme, par F. Schbouw