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observations recueillies par les navires anglais sur
toutes les mers du globe, d’après le plan recom-
mandé par la, conférence de Bruxelles. La plupart
des grandes puissances avaient aussi accepté ce
plan, exprimé leur intention de le mettre en œuvre
au moyen de leurs bâtiments, « transformés, disait
Maury, en autant d’observatoires flottants, à bord
desquels on travaille en commun à l’avancement
de la science et au bien de l'humanité. »
SERVICE METEOROLOGIQUE
Mais il était facile de prévoir que l'Océan ne pou-
vait être seul l’objet d'une étude systématique, et
dès lors Maury demandait la réunion d’une seconde
conférence, ayant pour but de proposer un plan
d'observations terrestres, « de manière à ce que la
météorologie pùt enfin marcher dans une voie vrai-
ment universelle. »
Il est évident que dans cette voie seule on peut
espérer découvrir les grandes lois qui régissent les
mouvements de l'atmosphère, lois à peine entre-
vues aujourd’hui, et dont la connaissance donnerait
la plus solide base aux études météorologiques.
La nature des recherches nécessaires pour attein-
dre ce résultat ne demande pas seulement la plus
grande extension des observations, il faut encore