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THEORIE DES CYCLONES. 307
pides, qui, conduits par un digne chef, n'avaient pas
hésité à faire le sacrifice de leur vie pour accomplir
un acte de dévouement et d'humanité.
Les rapports de Londres affirmaient que depuis
1823 on n’avait pas vu une tempête aussi formidable.
Partout elle présentait le même caractère qu'à Cher-
bourg, sauf des variations dans la direction du vent
et dans les phénomènes secondaires. À Strasbourg,
c’est le 3, vers quatre heures du soir, que de gros
nuages, accompagnés d’éclairs et de coups de ton-
nerre, couvrirent le ciel en un instant. Aussitôt la
pluie, la neige et la grêle, chassée par un vent
furieux, inondèrent les rues et les places. Dans le
Midi, au contraire, le vent du nord, sec et froid,
souffla d'abord en tempête sous un ciel clair.
L'Observatoire s’est proposé une étude d'ensemble
sur cet ouragan, d’après les indications précises qui
peuvent être demandées à toutes les stations placées
sur son parcours. Cette étude, dont la première
partie a été publiée dans le Bulletin du 51 mars 1864,
sera sans doute très-féconde pourla science météoro-
logique, comme l’ont été les travaux analogues de
l'amiral Fitz-Roy, après la grande tempête d’oc-
tobre 1859.
La théorie des cyclones, fondée par les Redfield,
les Reid, les Piddington, comprend les lois générales
de leur rotation et de leur translation ; elle a fourni
des règles pratiques pour la conduite des navires,