LE MÉTÉORES.
MÉTÉOROLOGIE AGRICOLE
M. le Verrier, dans sa réponse à M. le ministre
de l'instruction publique au sujet des observations
qu'il serait possible d'organiser en France pour ob-
tenir des données profitables à l'agriculture, disait
récemment : « L'accueil fait par nos populations
maritimes aux avertissements qui leur sont fournis
par l'Observatoire fait prévoir que, dans un temps
prochain, nos agriculteurs réclameront de la solli-
citude du gouvernement des avis semblables pour
cux-mémes.
« Votre Excellence se rappellera sans doute que
ce sont méme les instantes demandes faites par la
Prusse, au nom d’une société d'agriculteurs du
Mecklembourg, qui ont donné lieu à nos premières
dépêches en prévision du temps, et que dès 1854, à
la suite d’une tempête qui avait dévasté la Provence,
après avoir sévi au Havre vingt-quatre heures à
l'avance, le comice agricole de Toulon (Var) adres-
sait une longue lettre à M. le ministre de l'agricul-
lure, pour lui exposer les avantages qui résulteraient
de l'annonce, faite en temps utile, de l'arrivée du
mauvais temps.
« Je pense donc, monsieur le ministre, que non-
seulement il y aurait lieu d'encourager les bonnes
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