529 LES MÉTÉORES.
nou, ne sont encore basés que sur des conjectures,
doivent cependant nous guider dans la recherche
des grandes lois qui président à l’organisation des
mondes.
C'est par la connaissance de ces lois, par l'admi-
ralion qu'elles nous commandent, qu'il nous est sur-
lout possible de concevoir l'action bienfaisante de la
puissance créatrice, de remonter jusqu'à l'idée de la
sagesse infinie, et de goüter la paix du religieux
sentiment si bien exprimé par Leibnitz lorsqu'il di-
sait : « Ce n'est pas peu de chose que d'étre content
de Dieu et de l'Univers. »