4 LES MÉTÉORES.
neige spongieux. Cette partie est la seule opaque;
les couches concentriques dont elle se trouve en-
tourée ont toute la diaphanéité de la glace ordi-
naire. Le noyau et son enveloppe ne paraissent done
pas se former de la même manière. I] tombe quel-
quefois. de gros grélons à centre neigeux qui soni
composés de couches concentriques alternative-
ment diaphanes et opaques. La gréle menue, peu
consistante, qu’on voit surtout au printemps et en
automne, et dont la surface est comme saupoudrée
de farine, porte le nom de grésil. C’est une espèce
intermédiaire entre la grêle proprement dite et la
neige.
Volta rapporte que, dans une nuit du mois d'aoüt
1707, il ramassa, pendant un orage qui éclata sur la
ville de Cóme, plusieurs grélons pesant 280 grammes.
Darwin cile une tempête dans les pampas de l’Amé-
rique du Sud, où la chute de masses semblables tua
beaucoup de grands quadrupèdes.
Nous venons de parler d’une grêle tombée pen-
dant la nuit. Ce cas est fort rare. C'est ordinaire-
ment aux lieures les plus chaudes de la journée, et
pendant Pété, qu'elle se forme. Les nuages qui er
sont chargés semblent avoir beaucoup de profon-
deur, et se distinguent des autres nuages orageux
par leur couleur cendrée. Leurs bords ont des dé-
chirures nombreuses et on y remarque quelquefois
des mouvements circulaires. La grêle précède en
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