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16 LES BALLONS.
de la force ; et cette observation doit intéresser à leur per-
M fectionnement tous les amis de l'humanité.
Li Comme on le lit dans un travail de M. de Gangler, on
. . : , : . o
retrouve à peine depuis l'empire quelques traces histo- o
n riques de l’aérostation militaire. En 1812, les Russes 9
LI avaient projeté d’écraser l'armée francaise à l'aide d'une u
1 machine infernale transportée par un aérostat. d
| n
En 1815, Carnot, commandant la défense d'Anvers, em-
ploya un ballon à des reconnaissances militaires. q
Il En 1820, quelques partisans obstinés de l'aéronautique r
i cherchent a remettre la question sur le tapis. q
Il En 1826, les journaux se décident enfin à y donner di
| quelque attention. Le Spectateur militaire publie un ex- s
cellent article oà l'auteur, M. Ferry, prédit l'oubli des d
traditions et la perte peut-étre irréparable des découvertes m
déjà acquises. C'était déjà plus d’à moitié fait. — L'opi- M
nion publique s'émeut : une commission militaire est m
: chargée d'un rapport. Ce rapport est enfin publié, et, favo- ji
rable à la question, il va, comme de juste, et à la tradition m
fidéle, s'enfouir dans les cartons. - | Le
Lors de l'expédition d'Alger, l'aéronaute Margat obtient | Ce
i l'autorisation d'aceompagner l'armée. — Le ballon fut |
|! emporté, rapporté, payé, sans avoir même été déballé, et |
| tout fut dit.
| En 1848-49, les Autrichiens emploient, devant Venise, de
| de petits ballons, enlevant des bombes. Mais les courants | ce
| de vents reportent ces envois sur les assiégeants, qui | J
| s’empressent de renoncer au procede. | m
Enfin, en 1854, on essaya à Vincennes, mais en de mau | re
| vaises conditions et partant sans succes, de faire tombeı | CO
| d’un aérostat captif des projectiles détachés par un méca- MI
nisme électrique. da
l'epuis les guerres de la république, les ballons, si cha-