DESCENTE DE ROBERTSON ET
LHOEST. 989
âtre et
perdu beaucoup de gaz ; nous fimes cependant encore 10
tels que
lieues. Je prévis que notre descente serait extrémement
lissaient accélérée : comme il ne me restait plus de lest, je rassem-
blai tout ce qu'il y avait dans la nacelle, tel que les in-
jus l'au- struments de physique, le barométre méme, le pain, les
uvions, cordes, les bouteilles, les effets, jusqu'à l'argent que |
e gaz el nous avions sur nous; je déposai tous ces objets dans |
e later- trois sacs, qui avaient contenu le sable, je les attachai à |
| que le une corde que jefis descendre à 100 pieds au-dessous de
nblables la gondole. Ce moyen nous préserva de la secousse. Le |
n pauvre poids parvint à terre avant l’aérostat, qui se trouva allégé |
yruyères de plus de 50 livres. Il descendit plus lentement sur la |
on s’em- bruyère, entre Wichténbech et Hanovre, après avoir
parcouru 25 lieues en cinq heures et demie. On peut éva- |
assez de luer l'élévation de l'aérostat à 5,679 toises. »
oles, et Aprés cette ascension, Robertson fut en relation avec |
oix aug- des savants de Hambourg, et notamment le professeur |
en dés- Pfaff, qui s'occupaient de la navigation aérienne au point
it leurs de vue des questions météorologiques. Quelques jours
encore après cette ascension, ce professeur écrivait à l'aéronaute: {|
icun s'é- « Vous parlez d’une certaine hauteur à laquelle le gaz in- |
t à plu- flammable (hydrogène) se trouvera probablement en équi- |
3s portät libre dans l'atmosphére. Je crois que cette hauteur est
prudent l'extrémité de l’atmosphère elle-même; car, comme le
plus de gaz inflammable a une élasticité spécifique beaucoup plus
r l'élec- grande que l'air atmosphérique, il se dilatera successive-
ment en montant dans les régions plus hautes de l'atmo-
re lest : sphére, et sa pesanteur spécifique diminuera dans le méme
int nagé rapport que la pesanteur spécifique de l'air atmosphé-
et avait | rique: il sera donc toujours et constamment spécifique-
s croient | ment plus léger que l'air atmosphérique, et il ne cessera |
lom d ji- de monter que quand il sera arrivé au-dessus de l'atmo-
sphère elle-même. C’est pour cela qu’un aérostat rempli de
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